Mobilité : 47 % des télétravailleurs y pensent

Bouger, nouvel horizon des salariés ? Ils sont nombreux à y penser en tout cas, selon le baromètre “La mobilité des salariés” établi par OpinionWay auprès d’un millier de salariés pour Neocase. Cette perspective séduit en effet un quart des salariés, qu’ils se trouvent dans le secteur privé ou public. Changer de poste au sein de leur entreprise motive plus particulièrement les personnes en télétravail (47 %), les managers (42 %), les Franciliens (40 %) et les moins de 35 ans (38 %). Changer d’entreprise n’est pas non sans attraits : un cinquième des salariés se déclare prêt à changer de structure. Parmi eux se retrouve une majorité de personnes exerçant leur activité en télétravail. A contrario, les salariés âgés de plus de 50 ans sont attachés à leur poste actuel : plus de 9 sur 10 ne sont pas prêts à envisager une quelconque mobilité, qu’elle soit interne ou externe, même si une partie d’entre eux a été affectée par la crise, bien moins cependant que les populations plus jeunes.

À l’origine de ces nouvelles dispositions des salariés, le baromètre identifie un changement d’état d’esprit parmi les salariés. Une large majorité d’entre eux (60 %) estiment en effet que la crise ainsi que les nouvelles règles imposées par le télétravail ont provoqué une baisse du niveau de collaboration et réduit sa qualité. Près de la moitié (40 %) reconnaissent une baisse d’engagement, de même qu’une cohésion plus fragile, phénomène qui touche particulièrement les salariés en télétravail (64 %). Parallèlement, trois quarts des salariés affirment désormais mieux appréhender les outils digitaux depuis le début de la crise sanitaire.

Auteur

GILMAR SEQUEIRA MARTINS / Info RH

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L’opérateur Anthea RH désormais agréé pour les conseils en évolution professionnelle sur la Corse

Revin : une ancienne salariée d’Electrolux ouvre son atelier D’ à coudre

Après son licenciement, Catherine Delhaye était bien décidée à devenir sa propre patronne. Elle vient de lancer son activité de réparation et de retouches de textiles.

La pancarte vient d’être fixée sur la façade blanche du 17 rue Paul-Bert à Revin. Comme le ceintre qui surmonte le nom de son atelier D’ à coudre, Catherine Delhaye a accroché son activité de retouches de vêtements et textiles. Elle a investi dans cette petite maison « parce que louer aurait été un poids financier alors que je viens de me lancer. Là, c’est un bien qui m’appartient. »

Comme à la maison

En entrant dans l’atelier couture, il y flotte une atmosphère douillette, comme un second chez soi. Dans la pièce claire, un coin café n’attend plus que deux amateurs de kawa pour siroter tranquillement un jus. La couturière, quant à elle, s’est installée sur un large plan de travail, entourée de sa machine et de ses outils.

«  À bientôt 50 ans, c’est dur de rebondir. Déjà que les jeunes ont du mal à trouver du travail. Mais je n’avais pas le choix que d’essayer cette activité  »

Parfois, elle lève les yeux et observe au travers de la fenêtre qui donne sur la rue. « Je vois les gens passer et notamment tous ceux du marché, sourit-elle, en ne cessant de découdre sa pièce de vêtement bleu et jaune. Il me faudra un peu de temps mais j’espère bien arriver à me faire une clientèle. »

Elle y joue gros depuis son licenciement en 2018 de l’entreprise Electrolux. « À bientôt 50 ans, c’est dur de rebondir. Déjà que les jeunes ont du mal à trouver du travail. Mais je n’avais pas le choix que d’essayer. » Elle arrête, l’espace de quelques instants, de manier son aiguille pour compter sur ses doigts. « On est au moins cinq Revinois à lancer une entreprise. » L’idée, elle l’avait mûrie depuis quelques années. « On sentait que le licenciement allait arriver dès 2016, se souvient-elle. Je m’étais alors dit  : “Si ça finit, je me lancerai. J’aurai une boutique ou un atelier de couture”  ». La nouvelle est finalement tombée en juin 2018. « Je n’allais pas rester là, les bras croisés à ne rien faire. Je me suis lancée dès le mois d’août, accompagnée d’Anthéa. Une société missionnée par Electrolux pour accompagner nos projets de reconversion avec des rendez-vous réguliers. Mais aussi par la boutique de gestion entreprise (BGE) à Charleville-Mézières. » Après un an, celle qui avance modestement son diplôme de CAP de couture a finalement vaincu la montagne de procédures. « Je ne pensais pas que ça allait être aussi difficile d’ouvrir l’atelier. Il fallait faire un dossier d’entreprise, se projeter à trois ans. Parfois, je ressortais de certaines réunions avec la tête qui fumait. J’ai bien failli baisser les bras mais j’ai su m’adapter, confie-t-elle, avec un joli jeu de mots. D’ pour le dé à coudre et pour mon nom, Delhaye. »

Pas de création mais des retouches

Chez D’ à coudre, l’atelier de couture est tourné uniquement vers de la réparation et de la retouche. Des petites aux grandes pièces, rien ne lui fait peur et elle a prévu l’espace. « Je répare ce qui est abîmé : les accrocs, les fermetures éclair…, énumère-t-elle. Je vais aussi investir très vite dans du matériel pour le repassage. Par contre, je ne fais pas de création, ni de cours. » Lorsqu’elle a commencé à tricoter son idée, on l’a dissuadée de lancer sa micro-entreprise à Revin mais plutôt à Charleville-Mézières. « Pour les prix, plus élevés. Mais je viens de Revin. J’y connais du monde. J’y ai fait toute ma vie, lance-t-elle avec fierté. Pourquoi aller loin alors qu’il y a aussi des besoins ici. »

Horaires : lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 heures à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures.

Le chiffre : 16 ans

C’est à cet âge que Catherine Delhaye a obtenu son CAP couture et n’a jamais cessé d’utiliser son savoir-faire.

Bastia : Des seniors sur la voie de l’emploi grâce au projet “Accompagnement 2.0”

L’agence Pôle emploi de Bastia s’est associée à l’organisme Anthea spécialiste de “l’outplacement” pour proposer une formation aux séniors en reconversion et/ou au chômage. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est un réel succès.

  Sur les 6789 personnes inscrites à pôle emploi Bastia, 1 973 sont des seniors (personnes de 50 à 62 ans). Un chiffre important que Pôle emploi Bastia et l’agence Anthea, spécialiste de l’outplacement ;se sont efforcés de réduire grâce au projet de formation “Accompagnement 2.0”. I nitiée en octobre 2018 avec 12 participants, se sont aujourd’hui 36 personnes qui ont pu bénéficier de cette formation. Alors en quoi consiste-t-elle ? “Une rencontre de soi-même” L’âge des séniors est souvent un frein à leur employabilité, c’est pour quoi le programme met un point d’honneur sur les compétences acquises lors de leur carrière. Giselle Thierry di Gennaro, coach en insertion professionnelle, explique. “Nous avons travailler avec les bénéficiaires de la prestations sur les compétences qu’ils avaient développés lors de leur parcours professionnel. Beaucoup de seniors ne se rendaient pas compte de ce qu’ils pouvaient faire et avaient perdu confiance en eux. Notre travail a été de les accompagner et leur montrer qu’ils pouvaient évoluer. C’est une véritable rencontre de soi-même. Nous avons également essayé de changer les mentalités des recruteurs réticents à l’idée d’employer des seniors.” Pour les aider dans leurs projets, les bénéficiaires de la prestation ont tous eu un parrain ou une marraine chef d’entreprise en Corse ou en charge des ressources humaines. Un échange bénéfique qui a même mené à quelques embauches au terme des trois mois de formation. Familiariser les seniors aux nouvelles technologies De nos jours le recrutement et les offres d’emploi s’effectuent principalement sur internet par des plateformes tel que Communiti ou Linkedin. Dans ce sens, les bénéficiaires ont pu apprendre à s’en servir en réalisant par exemple des CV vidéos. Giselle Thierry di Gennaro raconte “Le CV vidéo est un exercice assez difficile car le senior doit se voir parler. Je pense toutefois que c’est un exercice très enrichissant.” Les seniors ont également monté un blog Silver jobs dans lequel ils ont rédigé des articles et posté leurs CV à disposition des employeurs. Un travail qui porte ses fruits  La troisième session de cette formation s’achèvera dans quelques jours et elle rencontre d’ores et déjà “un réel succès” selon Odette Innocenzi, directrice adjointe de Pôle emploi Bastia. En effet, 70% des 36 personnes formées ont retrouvé un travail après la formation. Les types de contrat sont variés : création d’entreprise, CDD et même CDI. En septembre prochain une nouvelle session s’ouvrira et elle devrait perdurer jusqu’à 2020 et au-delà suivant les moyens accordés par l’Etat et par le Fonds Social Européen. Dans la même lignée, l’agence Pôle emploi de L’Ile Rousse démarrera le même programme à la rentrée prochaine.   Source: Corse Net Infos Rédigé par Livia Santana le Samedi 13 Juillet 2019 à 21:02

ANTHEA Corse et Pôle emploi organisent un Petit Déjeuner Accompagnement Senior 2.0 le Jeudi 11 avril de 8H30 à 10H30

Interview Pôle emploi des bénéficiaires de l’accompagnement 2.0 à Bastia

Interview Pôle emploi des bénéficiaires de l’accompagnement 2.0 à Bastia.
Faciliter l’inclusion numérique.

Pôle Emploi innove pour accompagner les seniors

Retrouver du travail pour les seniors apparaît bien souvent comme un véritable parcours du combattant. Au-delà des difficultés liées au marché de l’emploi parfois restreint sur la région, les nouveaux outils principalement numériques dont se servent les recruteurs compliquent la donne.

Alors pour accompagner les plus de cinquante ans vers une stratégie gagnante, le Pôle Emploi tente une expérimentation 2.0. Elle sera dévoilée en détail ce

mardi à 18 h à l’hôtel Mercure de Biguglia.

L’organisme s’est associé à un partenaire privé Anthéa, un cabinet spécialisé dans les ressources humaines et le repositionnement professionnel pour élaborer une formation sur-mesure axée sur l’appropriation du numérique.

Un cabinet qui travaille également auprès du jeune public, des travailleurs handicapés et pour les entreprises qui mettent en place des plans de départs volontaires.

Douze bénéficiaires du Pôle Emploi, inscrits depuis le mois de septembre dernier ont été sélectionnés pour participer à cette session. Ils seront rejoints par treize autres personnes au mois de janvier. Durant six semaines, ils suivront des cours répartis en deux modules, alliant ateliers collectifs et prise en charge individuelle.

Les seniors en recherche d’emploi s’attacheront par exemple à apprendre comment fabriquer un elevator pitch . Il s’agit d’un exercice de communication oral destiné à se présenter, à mettre en valeur ses compétences ou son projet en moins de deux minutes. La création d’un blog permettra de mettre en ligne toutes ces présentations.

Les participants partageront leurs retours d’expérience dans leur recherche d’emploi et des parrains d’entreprises seront mobilisés pour les accompagner. Enfin, des entretiens individuels avec un conseiller seront organisés afin de s’inscrire dans une démarche active de retour sur le marché du travail.

Car c’est bien l’objectif poursuivi par Pôle Emploi qui finance cette prestation innovante : donner à tous les stagiaires une chance de se réinsérer professionnellement.

Source: Corse Matin

AURI fait appel à ANTHEA RH pour améliorer ses pratiques RH

En septembre 2017, la direction de l’AURI, l’Association qui gère la restauration des Usagers du Restaurant interministériel de la rue de BARBET de Jouy dans le 7 -ème arrondissement de Paris, fait appel au cabinet Anthéa RH pour l’aider à faire l’état des lieux de ses pratiques RH. L’objectif es de mettre à jour le Document Unique (D.U) devenu obsolète et d’améliorer les méthodes au sein de la structure. Cette démarche d’améliorations conditions de travail et de reconnaissance des salariés a reçu en avril dernier un Trophée coup de cœur décerné par Audrey PULVAR, présidente de FNH (Fondation pour la nature et l’Homme), dans le cadre du salon Réseau’ Co.
Prix servir 2018 ROTARY Club

ANTHEA et Rea’j, remise du prix Servir ROTARY Club de Langon-Sauternes

Cynthia Thruille, Julien Bonnaud, Consultants ANTHEA intervenants sur le dispositif REA’J, ont été

récompensés par Jean Médeville et Alain Alvaro, Responsable de la commission prix Servir et président du Rotary de Langon-Sauternes